Camille Cordier est doctorante à l’université Lyon Lumière sous la direction de Natacha Coquery et Manuel Covo. Elle y enseigne la cartographie et l’histoire coloniale à l’époque moderne. Elle détient un master d’histoire de l’université Lyon Lumière et un master de démographie de l’université de Strasbourg. Sa thèse, en cours d’écriture, porte sur les consommations et les marchés alimentaires dans les villes de Saint-Domingue au XVIIIe siècle. Par le prisme du commerce alimentaire, elle explore la formation d’une économie urbaine dans le contexte d’une société coloniale et esclavagiste et l’émergence d’une première mondialisation. Ses domaines d’expertise sont l’histoire urbaine, l’histoire économique et l’histoire de l’alimentation à l’époque moderne.
Carrie Glenn est professeure assistante en histoire à l’université du Niagara où elle enseigne l’histoire des Amériques à l’époque moderne, l’histoire atlantique, l’histoire de l’esclavage et du capitalisme. Elle détient un master en histoire de l’université de Californie et un doctorat de l’université du Delaware. Elle travaille sur un projet de livre qui explore les répercussions locales et lointaines, à court et à long terme, de la révolution haïtienne du point de vue de Marie Rose Poumaroux (une marchande de couleur) et d’Elizabeth Beauveau (une Américaine blanche itinérante). Ses recherches mettent en lumière la manière dont des femmes entrepreneuses comme Marie et Elizabeth échangent des biens et forgent des réseaux commerciaux et de parenté internationaux durables dans le sillage de la révolution haïtienne.